mardi 5 février 2013

C'est l'histoire de nos vies, l'histoire de crimes odieux. L'assassinat de toute une lignée de rêves inachevés.

C'est incorrect de se demander si tout va bien. Tout va bien ? Sérieusement ? Comment peut-on être assez con pour se demander si dans une vie où cohabitent sept milliards de personnes tout peut aller bien ? On passe nos journées à traiter de choses et d'autres, à questionner des aléas, à bousculer les routines. Si tout allait bien dans toutes nos entreprises on se retrouverais soudain dans les domaines de Thomas More, à siroter du rhum sous un cocotier et à travailler sous la tutelle du bon vieux communautarisme.
Mais là n'est pas le sujet. Moi, je ne peux et ne veux plus admettre le perfectionnisme humain pour l'existence en général. Quand on essaye de s'adapter à une conceptualisation pourrie du genre parfait. On est poussé à faire partie du groupe tout érigé par des gars qui n'ont au final jamais été motivés que par leur propre intérêt. Et c'est ces mêmes cons qui nous ont dicter comment vivre. Aller à l'école, trouver l'amour, fonder une famille, trouver un bon boulot, vieillir ensemble et finir sa putain de vie en jouant au bridge sous un porche dans une résidence pas trop malfamée. Moi j'ai envie d'écouter ma tête, moi je l'entend mon esprit qui cri qui cri qui cri tous les jours parce qu'il voit que j'aspire à tellement plus. Moi je veux de la métaphysique, je veux l'inexplicable. J'ai pas envie d'avoir à faire de que tout le monde fait. Je la veux même pas la famille, peut être même que je finirai seule. Mais je veux me retourner à la fin en sachant que je me suis déjouée du factice, que c'était bien moi, tout le temps. Je veux exister selon mes dictas  quitte à prendre tous les mauvais chemin. Ce sera toujours moi, pas eux, pas vous. Moi.